Lexique

 

 

Apex : Ou «foramen apical» est la partie ouverte de l’extrémité de la racine dentaire par laquelle les vaisseaux sanguins et les terminaisons nerveuses peuvent circuler dans la dent et irriguer la pulpe.

A rétro : Intervention dans le cadre de la chirurgie péri-apicale* permet notamment de sectionner l’extrémité de la dent, l’apex*, pour stopper une infection ou traiter les canaux sans démonter une couronne.

Acide hyaluronique : Présent naturellement dans les tissus humains, il a été synthétisé en ophtalmologie pour la cataracte. Il est utilisé en médecine esthétique, car il réduit les risques d’allergie, et il est résorbable, ce qui évite des réalisations non désirées et définitives.

Appareil à ultrasons : Générateur de fréquence d’ultrasons piézo-électrique de 28 à 36 kHz. Il traite (presque sans douleur) le tartre sous et super-gingival. Il élimine le tartre par cavitation ; la projection d’eau permet le refroidissement des zones traitées et simultanément la salive et l’eau sont aspirées.

Assureurs Complémentaires : Les assureurs privés offrent des contrats extrêmement variés en matière de couverture santé dentaire. Il est utile de prendre connaissance des conditions prévues ou d’interroger leur représentation locale.

Biofilms microbiens ou biofilm dentaire : Anciennement appelé «plaque dentaire», le biofilm se compose de microorganismes qui en état de santé dentaire et parodontale sont en équilibre dans toute la cavité buccale, aussi bien que sur les différents matériaux de restauration dentaire. Lorsque cet équilibre écologique est rompu, la proportion de micro-organismes pathogènes se développent deviennent plus agressifs et sont la cause des caries, des infections gingivales et parodontales. La destruction du biofilm, sa mort ne signifie pas l’amélioration de la santé buccale. C’est l’interaction entre le biofilm sous-gingival et les capacités immunitaires de chaque individu qui déterminent la qualité de l’équilibre. Une partie des capacités de défense sont de type héréditaire, les autres sont acquises par les comportements individuels, habitudes alimentaires, hygiène alimentaire, consommation de cigarettes etc. L’usage quotidien du dentifrice et de la brosse participent au maintien de l’équilibre interne au biofilm…et à la bonne santé bucco-dentaire. Le détartrage sous-gingival aux ultrasons donne  de bons résultats.

 

Bloc opératoire : Le bloc opératoire en chirurgie dentaire obéit à des règles d’asepsie sévères qu’il est impossible de respecter dans une salle de soin conventionnelle. Conçu spécifiquement, le bloc répond  au principe de la salle vide*, ne contient strictement que les éléments nécessaires à une intervention spécifique. Elle est climatisée, l’accès est contrôlé par un double sas auxquels on accède en adoptant les habillements opératoires*.


Canaux latéraux : Les canaux latéraux et radiculaires adjacents au canal principal doivent pouvoir être désinfectés avec une grande efficacité, avant comblement ce qui n’est pas toujours aisé compte tenu de leurs minuscules dimensions. Le microscope opératoire s’est révélé un outil irremplaçable pour y parvenir en conjonction avec l’emploi d’une instrumentation ultra-performante (appareil rotatif, ultrasons, laser).


Carie : Les dents trouvées sur des squelettes de plus de 7000 ans ne possèdent pas de caries. Le mode alimentaire évoluant, les caries apparaissent. Il s’agit d’une maladie infectieuse, une lésion qui se forme sur l’émail et la dentine de la dent.


Chirurgie des tissus mous : Les tissus mous de la gencive, dans certains cas, peuvent recevoir une suture après une extraction de dent de sagesse.


Concept d’asepsie progressive : Méthode par laquelle, on passe d’une zone d’un bâtiment non traitée à un bloc opératoire, par l’intermédiaire des zones transitoires et de sas qui «filtrent» progressivement les risques de contamination.


Concept de la salle vide : Entre chaque utilisation du bloc opératoire, la salle est vidée de la totalité de son contenu pour recevoir un traitement désinfectant. Ne pénètrent dans le bloc que les personnes et les  produits strictement nécessaires à l’intervention suivante.


Curetage sous-gingival : Le curetage est classé comme une technique chirurgicale, son but c’est de réduire ou éliminer l’inflammation. Il se distingue du détartrage sous-gingival, il commence par là, mais le curetage se  poursuit par décollage de la gencive jusqu’à la racine pour éliminer une poche parodontale et éliminer les parties atteintes du tissu mou. Le patient sera invité à fermement poursuivre une procédure renforcée d’hygiène dentaire, notamment en combinant au dentifrice du bicarbonate de sodium et des gouttes d’eau oxygénée. Des médicaments plus puissants peuvent être indiqués durant une courte période, en accompagnement du curetage. Il existe des cas de contre-indications au curetage sous-gingival, comme la maladie de Parkinson…


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